mardi 28 juillet 2015

Les conditions féminine et masculine - Une guerre de pouvoir qui n'a rien à voir avec l'égalité




En réponse à une question dans le cadre d’un billet de Madame Judith Lussier, publié le 21 juillet 2015. (http://journalmetro.com/opinions/prochaine-station/811896/si-tu-etais-une-femme-juste-une-fois/#comment-2154100922) : 

« André St. Clair Sue45il y a 11 heures
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous êtes plus crédible que Mme Lussier?
Aussi, si je comprends bien votre raisonnement, les féministes n'ont aucun argument valable, puisque, selon vous, nous avons atteint l'égalité totale et complète entre les sexes? Votre certitude repose sur quoi ? »

Je ne prétends pas être plus ou moins crédible que Mme Judith Lussier, ni que l’égalité totale et complète est atteinte.  Et à mon avis, l’égalité au sens où vous l’entendez et l’exigez ne pourra jamais exister.  Je dis simplement comme vous qu'il serait important de porter les chaussures de l'autre. 

Je suis une femme, alors je connais bien la condition féminine et ses difficultés (finances, famille, conditions salariales, sécurité, etc.).  J'ai pratiqué une profession non-traditionnelle et j'y ai fait ma place sans trop de difficultés.  J'ai aussi côtoyé des hommes qui se font retrancher dans le fond de la barrique humaine, comme s'ils étaient des sous-hommes, des machines à fournir du fric aux dames "injustement traitées" et des monstres juste par leur condition d'homme et je trouve que c'est exagéré. 
Le type d'homme que madame Lussier et ses semblables passent leurs journées à fustiger n'est pas une généralité, mais c’est ce qu’elles tentent de nous faire croire.  Le féminisme a sa place, comme le syndicalisme, pour protéger les droits humains et apporter des améliorations des conditions de vie, dans toutes les sphères d’actions.  Mais ce féminisme-là…

Là où le bât blesse, c'est lorsque la problématique est traitée comme étant une généralité, une norme.  J'ai vu et j'ai des preuves de la corruption judiciaire que nient Mme Lussier et sa copine Sarah Labarre. J’ai des preuves de la destruction familiale, de fausses accusations proférées par une dame (elle ne mérite même pas cette appellation) à l'encontre d'un père.  Il existe des centaines voire des milliers de dossiers du même genre.  Dans ce dossier, (entre autres) c'est justement Madame qui s'est rendue coupable de crimes odieux, qu'elle a admis et pour lesquels son statut de "Ste-Mère et Ste-Femme Misérable" lui a justement permis de se la couler douce et de continuer son travail de destruction contre son ex et ses propres enfants, tout en empochant le pactole en pension alimentaire, injustifiée de surcroît vu la supériorité évidente, prouvée (et qu'elle a tenté de cacher) de ses revenus.  Et ce cas est loin d'être unique.  Depuis le début de ces événements, j'étudie et je découvre des situations semblables et je vois une autre facette de la dimension humaine et des attaques constantes et destructrices du féminisme radical à l’encontre des hommes, des pères, et je ne peux pas adhérer à cette forme de pensées dogmatiques et abrutissantes, générées par la haine et le dégoût du mâle. 

Les hommes et les femmes pourraient cohabiter de façon plus harmonieuse s'il n'y avait pas, de part et d'autre, des radicalistes pour seriner la haine de l'autre.  Je considère que Mme Lussier fait partie de ces radicalistes destructeurs, qui ne feront jamais rien de plus que de semer la discorde en insultant tout le monde et en faisant feu de tout bois, sans jamais apprécier ce qui est appréciable, sans jamais reconnaître le progrès déjà réalisé.  L'égalité complète n'existera jamais au sens où vous (et vos analogues) la souhaitez.  Ce n'est pas une question d'égalité, mais plutôt une question de partenariat et de respect de l'autre qu'il faut rechercher.  Au lieu de cela, c’est devenu une guerre de pouvoir.

Je suis d'accord qu'à tâches identiques doit être attribué un salaire identique.  Je veux aussi le respect de la personne que je suis, le respect et l’écoute de mes idées, le respect de mon corps, de ma sécurité et de mes droits, tous mes droits.  Je veux ce même respect pour les hommes.  Je veux aussi une justice égale pour tous.  Pour un même crime, une même mise en accusations et une même peine.  Pour les droits de l’un, les mêmes droits pour l’autre.  Si Mme Lussier a le droit d’insulter tout le monde et de faire de l’intimidation par sa hargne coutumière et ses insultes à l’endroit de ceux qui sont ses détracteurs et qui s'opposent à ses idées, incluant les femmes comme moi, qui croient en un partenariat réel homme/femme, il devrait en être de même pour ces derniers, non?  Et inversement, si ces comportements sont punissables et doivent être réfrénés, c’est aussi valable pour elle.  « Ce qui est bon pour Pitou est bon pour Minou. »  Nous avons tous des droits, mais aussi des obligations envers nous-même et envers nos semblables.

C’est en partageant des opinions et en s’ouvrant à la vision des autres qu’on peut arriver à des résultats positifs.  Dans les conditions actuelles du débat, il ne peut rien sortir de valable pour l’amélioration des conditions masculine ou féminine, ce qui confine à une impasse plus destructrice encore.

Je ne crois pas que la population masculine occidentale véhicule la « culture du viol ».  Je ne crois pas qu’ils sont tous ignares et grossiers envers la gent féminine.  Je ne crois pas non plus que le féminisme soit indispensable sous sa forme actuelle.  Il s’apparente maintenant beaucoup plus à de la répression totalitaire.  Ce qui n’est pas une option pour obtenir de meilleures conditions de vie, tant chez les femmes que chez les hommes.

Venant des radicaux, d’un côté comme de l’autre, je retrouve beaucoup d’insultes et de menaces directes.  Je n’ai insulté personne en le traitant d’abrutis, de vieux con, de « dude » (épithète d’adolescents) et autres trucs du même genre.  Je n’ai jamais traité de « trou de cul », sale raciste, salope et autres qualificatifs disgracieux les gens qui ne sont pas d’accord avec mes vues.  Ça s’appelle du « respect ».  Et je n’ai jamais écrit ouvertement et/ou admit comme acceptable puisque garder en commentaire autorisé, des insultes et des menaces comme celles-ci :  


Jean-François Mercier.

T’es pas rienq’ un gros cave, t’es un crisse de gros trou de cul. Un trou de cul qui vaut pas mieux qu’un chien, apparement: car même les chiens comprennent le sens du mot “NON”.

Jean-François, les femmes valent mieux que de la nourriture, contrairement à ce qu’en pensent les autres gros caves qui ont renchéri dans le slut-shaming.

Ta “pensée du jour” est également raciste, car elle instrumentalise et enferme le peuple Éthiopien dans un misérabilisme qui pue la marde.

Bravo pour ton privilège de dude cis blanc Nord-Américain qui contribue au racisme, au sexisme et à la culture du viol, han.


#CultureDuViol : “Je ne mettrai jamais la faute sur la fille qui se fait violer, mais je la blâme en tabarnac”.

Ce type est abominable.

Tuons-le. Il n’avait qu’à ne pas répandre des propos qui promeuvent la culture du viol et qui placent le blâme sur la victime et non sur l’agresseur. IL L’A BIEN CHERCHÉ. 


Je NE PEUX PAS suivre un mouvement qui se permet de tels propos et les considère comme acceptables.




6 commentaires:

  1. Un des meilleurs commentaires que j'ai lu depuis fort longtemps, je ne saurais quoi ajouter. Bravo Suzanne!

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  2. Intéressant de constater que des femmes raisonnées commencent à s'intéresser à la condition masculine...

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    1. Vous savez, nous sommes plusieurs à avoir ce discour. C'est aussi pour ça les féministes radicaux nous détestent :-) Merci pour votre commentaire.

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  3. Excellent texte qui met en lumière la misandrie et la violence psychologique de bien des féministes misandres.Elles se disent victimes de violences,mais ne voient pas leur propre violence.Tu as raison,elle ne veulent pas l'égalité, mais garder leurs privilèges et dominer dans plusieurs sphères,tel la garde des enfants etc. Deux poid,2 mesures.Je ne suis pas marrié,ni enfants,et c clairement à cause des lois du marriage et du divorce qui sont trop pour les femmes aux détriment des hommes.Une vrai égalité donnerai les enfants en garde partagée,et les 2 parents devraient aussi payé les comptes de facon 50-50 et non pas selon les revenus,car c trop facile pour une femme de choisir un homme qui gagne plus qu'elles.c'est super de voir des femmes défendent des hommes car certaines sont douées de cœur et d'un vrai désir d'égalité. Merci pour ton texte!

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  4. Merci beaucoup Pierre pour votre gentil commentaire. Ce qui est triste à travers votre témoignage, c'est la solitude dont vous vous êtes entouré. Plusieurs hommes, comme vous, ont choisi de rester seuls à cause justement de ce manque grave de droiture et d'équitabilité judiciaires et sociétales. Je suis certaine pourtant que vous êtes de bonnes personnes et que le mépris misandre que vous subissez n'a pas lieu d'être et doit être dénoncé avec force et détermination. Merci de me lire. À bientôt peut-être.

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