jeudi 17 novembre 2016

La garde partagée par défaut... Pour le bien de tous!



Depuis longtemps, le modèle parental du Québec est axé sur la mère et sur son rôle essentiel dans l’éducation des enfants.  Le fait que le père soit autant en mesure de prendre soins de ses enfants semble venir d’une autre planète.  Dans la mentalité des gens, l’image de la mère est forte.  La mère gère l’éducation, les soins, l’alimentation.  Aujourd’hui, elle est tout cela en plus d’être une femme capable d’occuper un emploi, de mener une carrière de front, le tout avec brio et succès.

À l’inverse, le père était et est resté celui qui fait la besogne de bras.  Il est le pourvoyeur.  Il est celui qui personnifie l’autorité, l’émotion inexistante, le dur incapable de comprendre les subtilités émotionnelles et éducationnelles.  Il peut être un homme de carrière, bien réussir dans la vie, mais on lui refuse encore le droit d’être un père impliqué dans l’éducation et les soins des enfants.

Si le rôle d’un père a bien évolué dans la société, il n’en reste pas moins que les préjugés perdurent.  Les juges continuent de remettre la garde pleine et entière aux mères, dans plus de 80% des cas de séparation.  Dans des cas très particuliers, le père obtiendra une garde complète.  Dans le meilleur des cas (généralité), il pourra voir ses enfants un weekend sur 2.  2 jours par 15!

Avec ce type de droit d’accès, non seulement un père aura du mal à maintenir une relation significative avec ses enfants, mais en plus, il ne participera que très peu  à leur éducation.  Il est plus souvent qu’autrement tenu dans l’ignorance de leur quotidien.  Le père est mis à l’écart des décisions importantes concernant ses enfants.

Cependant, là où le rôle d’un père est très reconnu, c’est dans le rôle de pourvoyeur.  Pour cette partie du rôle parentale, il ramasse le gros lot, généralement avec une pension alimentaire qui ne va pas toujours au mieux-être des enfants.  Une fois que le père est bien enlisé et ficelé, il ne lui reste qu’un minimum vital et plus rien pour avoir une meilleure qualité de vie et de relation avec ses enfants.  Il se retrouve souvent dans une grande précarité financière, que la société et les gouvernements en place refusent d’admettre.

La guerre de garde est destructrice pour les enfants et pour les parents.  De plus,  en refusant de considérer la place importante du père dans la vie de ses enfants, les juges créent de toutes pièces une cassure de la relation.  Les mères profitent grandement du préjugé des juges, qui favorise un matriarcat aveugle et possessif, sans égard aux droits du père et de ses enfants.

La guerre de garde est aussi une véritable ruine pour le parent qui est transformé en pourvoyeur.  Les avocats festoient sur le bras des parents.  Une cause familiale peut facilement se chiffrer dans les 20 000$-30 000$ de frais judiciaires et parfois, beaucoup plus! Et si le parent « secondaire » refuse de lâcher prise, il est quelquefois menacé de représailles financières, c’est-à-dire être obligé de mettre des milliers de dollars en dépôt pour les frais judiciaires futurs du parent gardien.  Il existe des centaines d’histoires d’horreur où le parent « secondaire », encore une fois, généralement le père, se retrouve devant un gouffre financier et les bras vides devant le fait qu’il ne peut plus avoir un accès libre et de qualité avec ses enfants. 

Madame Lise Bilodeau de l’Association des nouvelles conjointes et nouveaux conjoints du Québec (ANCQ) est confronté quotidiennement à ce genre de situation. http://recherche.211quebecregions.ca/record/QBC0457

Mais au final, à qui profitent vraiment ces batailles juridiques?  Certainement pas aux enfants, qui perdent un membre significatif de leur famille.  Certainement pas aux pères (en général), qui sont retranchés dans un rôle de guichet automatique pour Madame et qui perdent leur identité parentale auprès de leurs jeunes. 

Non, tout ceci profite aux avocats, qui font des affaires d’or sur le dos de la tristesse et de la souffrance.  Ceci profite également à des parents abusifs, qui ont soif de vengeance envers l’autre parent.  Ceci profite aussi aux néo-féministes, qui sont heureuses de pouvoir dire que tous les hommes sont des espèces d’hommes des cavernes, incapables d’assumer leurs responsabilités parentales et sont dépourvus de tout sens de la famille, sans compter qu’ils n’ont que haine envers leur ex, donc envers toutes les femmes.  De là à dire que tous les hommes sont potentiellement dangereux, il n’y a qu’un pas.

Voici un texte qui décrit assez bien la situation actuelle vécue majoritairement par les pères : http://www.journaldemontreal.com/2016/07/06/les-enfants-nappartiennent-pas-a-leur-mere

Une pétition a circulé sur le web.  Cette pétition demandait un changement majeur dans le système judiciaire en chambre de la Famille, en préconisant une garde partagée par défaut en cas de séparation.  Il y a eu plus de 3 100 signatures, mais aucun écho à l’Assemblée Nationale.
Cette pétition devait être déposée par la regrettée Madame Sylvie Roy, Députée de la circonscription d’Arthabaska.  Malheureusement, Madame Roy est décédée avant d’avoir pu effectuer le dépôt.  C’est finalement le vice-président de l’Assemblée nationale, Monsieur François Gendron qui, le 20 septembre 2016, s’est chargé de présenter en son nom le document signé par 3 106 personnes.
Évidemment, la Ministre Vallée a refusé la perche tendue dans ce dossier, en prétendant qu’il n’y a pas d’étude prouvant la nécessité de protéger le lien parental avec les 2 parents. 

Que risquerions-nous si un grand changement était apporté dans le système judiciaire actuel?  Pourquoi refuse-t-on de tenter l’expérience de la garde partagée par défaut?  À compétences parentales reconnues, pourquoi ne pas tenter ce procédé? 

Un enfant ne devrait jamais être privé de l’un de ses parents, si sa sécurité et son intégrité ne sont pas mis en danger.  Un enfant devrait toujours avoir accès à ses 2 parents.  Une garde partagée par défaut est même souhaitable dans la majorité des cas.  Si les parents n’ont pas à se déchirer pour la garde, il leur restera de l’énergie plus positive pour se concentrer sur le bien-être des enfants, sur la valeur humaine qu’ils ont dans leur vie.  Sans parler des avantages financiers en évitant des frais judiciaires exorbitants.

Équipe Autonomiste prône la garde partagée par défaut, lors d’une séparation ou d’un divorce.  C’est le bien des enfants qu’il faut prioriser.  La famille traditionnelle est composée de 2 parents et les enfants bâtissent leur identité au contact de leurs parents d’abord et de la société en général par la suite.  En privilégiant également le lien parental à parts égales, les 2 parents seront plus conscients de leurs droits et obligations et pourront aussi profiter pleinement de leur relation avec leurs enfants.

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Suzanne Cantin
Équipe Autonomiste
Candidate Circonscription Arthabaska

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