Depuis longtemps, le modèle
parental du Québec est axé sur la mère et sur son rôle essentiel dans
l’éducation des enfants. Le fait que le
père soit autant en mesure de prendre soins de ses enfants semble venir d’une
autre planète. Dans la mentalité des
gens, l’image de la mère est forte. La
mère gère l’éducation, les soins, l’alimentation. Aujourd’hui, elle est tout cela en plus
d’être une femme capable d’occuper un emploi, de mener une carrière de front,
le tout avec brio et succès.
À l’inverse, le père était et est
resté celui qui fait la besogne de bras.
Il est le pourvoyeur. Il est
celui qui personnifie l’autorité, l’émotion inexistante, le dur incapable de
comprendre les subtilités émotionnelles et éducationnelles. Il peut être un homme de carrière, bien
réussir dans la vie, mais on lui refuse encore le droit d’être un père impliqué
dans l’éducation et les soins des enfants.
Si le rôle d’un père a bien
évolué dans la société, il n’en reste pas moins que les préjugés
perdurent. Les juges continuent de
remettre la garde pleine et entière aux mères, dans plus de 80% des cas de
séparation. Dans des cas très particuliers,
le père obtiendra une garde complète.
Dans le meilleur des cas (généralité), il pourra voir ses enfants un
weekend sur 2. 2 jours par 15!
Avec ce type de droit d’accès,
non seulement un père aura du mal à maintenir une relation significative avec
ses enfants, mais en plus, il ne participera que très peu à leur éducation. Il est plus souvent qu’autrement tenu dans
l’ignorance de leur quotidien. Le père
est mis à l’écart des décisions importantes concernant ses enfants.
Cependant, là où le rôle d’un
père est très reconnu, c’est dans le rôle de pourvoyeur. Pour cette partie du rôle parentale, il
ramasse le gros lot, généralement avec une pension alimentaire qui ne va pas
toujours au mieux-être des enfants. Une
fois que le père est bien enlisé et ficelé, il ne lui reste qu’un minimum vital
et plus rien pour avoir une meilleure qualité de vie et de relation avec ses
enfants. Il se retrouve souvent dans une
grande précarité financière, que la société et les gouvernements en place
refusent d’admettre.
La guerre de garde est
destructrice pour les enfants et pour les parents. De plus,
en refusant de considérer la place importante du père dans la vie de ses
enfants, les juges créent de toutes pièces une cassure de la relation. Les mères profitent grandement du préjugé des
juges, qui favorise un matriarcat aveugle et possessif, sans égard aux droits
du père et de ses enfants.
La guerre de garde est aussi une
véritable ruine pour le parent qui est transformé en pourvoyeur. Les avocats festoient sur le bras des
parents. Une cause familiale peut
facilement se chiffrer dans les 20 000$-30 000$ de frais judiciaires
et parfois, beaucoup plus! Et si le parent « secondaire » refuse de
lâcher prise, il est quelquefois menacé de représailles financières, c’est-à-dire
être obligé de mettre des milliers de dollars en dépôt pour les frais
judiciaires futurs du parent gardien. Il
existe des centaines d’histoires d’horreur où le parent
« secondaire », encore une fois, généralement le père, se retrouve
devant un gouffre financier et les bras vides devant le fait qu’il ne peut plus
avoir un accès libre et de qualité avec ses enfants.
Madame Lise Bilodeau de
l’Association des nouvelles conjointes et nouveaux conjoints du Québec (ANCQ)
est confronté quotidiennement à ce genre de situation. http://recherche.211quebecregions.ca/record/QBC0457
Mais au final, à qui profitent
vraiment ces batailles juridiques?
Certainement pas aux enfants, qui perdent un membre significatif de leur
famille. Certainement pas aux pères (en
général), qui sont retranchés dans un rôle de guichet automatique pour Madame
et qui perdent leur identité parentale auprès de leurs jeunes.
Non, tout ceci profite aux
avocats, qui font des affaires d’or sur le dos de la tristesse et de la souffrance. Ceci profite également à des parents abusifs,
qui ont soif de vengeance envers l’autre parent. Ceci profite aussi aux néo-féministes, qui
sont heureuses de pouvoir dire que tous les hommes sont des espèces d’hommes
des cavernes, incapables d’assumer leurs responsabilités parentales et sont
dépourvus de tout sens de la famille, sans compter qu’ils n’ont que haine
envers leur ex, donc envers toutes les femmes.
De là à dire que tous les hommes sont potentiellement dangereux, il n’y
a qu’un pas.
Voici un texte qui décrit assez
bien la situation actuelle vécue majoritairement par les pères : http://www.journaldemontreal.com/2016/07/06/les-enfants-nappartiennent-pas-a-leur-mere
Une pétition a circulé sur le
web. Cette pétition demandait un
changement majeur dans le système judiciaire en chambre de la Famille, en
préconisant une garde partagée par défaut en cas de séparation. Il y a eu plus de 3 100 signatures, mais
aucun écho à l’Assemblée Nationale.
Cette pétition devait être
déposée par la regrettée Madame Sylvie Roy, Députée de la circonscription d’Arthabaska. Malheureusement, Madame Roy est décédée avant
d’avoir pu effectuer le dépôt. C’est finalement le vice-président de l’Assemblée nationale, Monsieur François
Gendron qui, le 20 septembre 2016, s’est chargé de présenter en son nom le
document signé par 3 106 personnes.
Évidemment, la Ministre Vallée a
refusé la perche tendue dans ce dossier, en prétendant qu’il n’y a pas d’étude
prouvant la nécessité de protéger le lien parental avec les 2 parents.
Que risquerions-nous si un grand
changement était apporté dans le système judiciaire actuel? Pourquoi refuse-t-on de tenter l’expérience de
la garde partagée par défaut? À
compétences parentales reconnues, pourquoi ne pas tenter ce procédé?
Un enfant ne devrait jamais être
privé de l’un de ses parents, si sa sécurité et son intégrité ne sont pas mis
en danger. Un enfant devrait toujours
avoir accès à ses 2 parents. Une garde
partagée par défaut est même souhaitable dans la majorité des cas. Si les parents n’ont pas à se déchirer pour
la garde, il leur restera de l’énergie plus positive pour se concentrer sur le
bien-être des enfants, sur la valeur humaine qu’ils ont dans leur vie. Sans parler des avantages financiers en
évitant des frais judiciaires exorbitants.
Équipe Autonomiste prône la garde
partagée par défaut, lors d’une séparation ou d’un divorce. C’est le bien des enfants qu’il faut
prioriser. La famille traditionnelle est
composée de 2 parents et les enfants bâtissent leur identité au contact de
leurs parents d’abord et de la société en général par la suite. En privilégiant également le lien parental à
parts égales, les 2 parents seront plus conscients de leurs droits et
obligations et pourront aussi profiter pleinement de leur relation avec leurs
enfants.
Liens intéressants :
Suzanne Cantin
Équipe Autonomiste
Candidate Circonscription Arthabaska
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