dimanche 1 novembre 2015

L'imposition de quotas de femmes sur la construction... égalité ou stupidité?

Le Conseil du statut de la femme a dénoncé hier l’attitude «dépassée» de l’Association de la construction du Québec (ACQ), qui s’oppose à l’imposition de quotas de femmes sur les chantiers de la province sous prétexte qu’il y a encore trop de sexisme dans l’industrie.


S'il est vrai que la société masculine pourrait avoir encore besoin de mises au point dans le dossier de l'égalité et de la place des femmes sur le marché du travail traditionnellement réservé aux hommes, doit-on vraiment s'étonner que l'Association de la Construction du Québec s'oppose à l'imposition d'un quota de femmes sur les chantiers de construction? 

Ben non, et à mon avis, l'ACQ a tout-à-fait raison.  Il serait complètement stupide d'imposer ce genre de quotas, sans s'arrêter aux compétences d'abord et à la capacité physique réelle, ensuite.

Si je considère que toute femme peut, si elle le souhaite, œuvrer au sein de corps de métiers plus masculins, il faut quand même être réaliste que ces professions ne conviennent certainement pas à la majorité.  En faire un autre cheval de bataille inutile et coûteux relève de la stupidité et d’une vision derrière les lunettes roses de l'idéalisation générale, d'un modèle de femme particulier.

Je connais une femme (une vraie de vraie) qui est mécanicienne.  Elle est très compétente, féminine, belle ET... musclée à faire suer pas mal d'hommes, avec des biceps plus gros que la moyenne, qui lui font des bras plus gros que ma cuisse!  Et ce n'est pas du gras cumulé.  Pour elle, partir avec des roues d'auto sous le bras, manipuler l'outillage de garage, sortir le moteur d'une voiture, remplacer des pièces mécaniques, c'est de la routine et elle maîtrise très bien son métier.  Comprenons ici que le gars qui va vouloir faire le macho en roulant des muscles ne l'impressionnera pas le moins du monde. Elle a de la répartie et ne s'en prive pas.  Priscilla, j'admire la femme que tu es.

Si les hommes sont machos et ont le sifflet facile, la majorité savent se tenir et sont même parfaitement capables d'être accueillants pour les femmes de leur milieux.  Des cons, il y en aura tout le temps.  Mais si on compare 2015 avec 1920, nous avons beaucoup de chemin de parcouru.  Il en reste encore, mais ce n'est pas en montrant les dents avec du venin qui en coule que les hommes vont soudainement accepter d'être autrement.  Du reste, les femmes veulent-elles vraiment s'imposer à ce point dans le monde des professions masculines?

Pour faire ces métiers et être vraiment "égales" Mesdames, il vous faut d'abord faire preuve de la même capacité physique que les hommes.  Êtes-vous capables de vous promener avec un panneau de 4' x 8' ou 4' x 12' de gypse, seules, sans aide, rapidement et sans le casser ou l'échapper en court de route?  Est-vous capables de soulever les mêmes charges?  Êtes-vous capables de suivre le même rythme?  Certaines, même plusieurs, pourront y arriver, j'en suis convaincue.  Mais sûrement pas la majorité.  Acquérir des compétences papiers, c'est relativement facile, mais sur le terrain, c'est autre chose.

Si l'ACQ s'oppose à l'imposition de quotas de femmes, ce n'est pas qu'une question d'attitudes masculines.  C'est peut-être aussi une affaire de gros bon sens.  Et une personne sensée a d'ores et déjà compris que cet élément de discussion n'a pas sa place au CSF, qui est tout sauf constructif.

 "«Je pense que ce ne serait pas rendre [service] aux femmes que de les envoyer dans un milieu où il existe tant de préjugés et où il y a des mentalités à changer», a déclaré le président de l’ACQ, Luc Bourgoin."

Effectivement, non seulement ça ne rend pas service aux femmes, mais tout court, ça ne rend pas service à personne, sauf peut-être à nos féministes chouchous, toutes heureuses de pouvoir brandir le méchant patriarcat comme ennemi à abattre et siphonner encore plus de subventions sur le bras des contribuables.  De plus, les hommes ne sont pas prêts de changer puisqu'ils n'ont plus le respect qui est dû à leur place au sein de la société. Comment voulez-vous qu'ils ouvrent les portes de leur vie professionnelle à des femmes vindicatives, qui vont hurler à l'agression au moindre regard en coin ou au moindre sifflet?  Un homme normal ne peut que réagir avec méfiance devant ces "p'tites dames" collet-monté, qui sont souvent incapables de nuancer entre l'humour typiquement macho à prendre avec un grain de sel et des attaques réelles.

Quelqu'un s'est demandé à quoi peu penser un gars, quand une fille débarque dans un milieu de travail typiquement masculin?  Au-delà de l'envie qu'il a peut-être de dire à mamz'elle de retourner à ses chaudrons (ah le maudit misogyne!), il va certainement évaluer son potentiel physique (et oui, ses fesses aussi!).  Est-ce que la nouvelle sera en mesure d'assurer toutes les tâches ou si elle sera toujours à la remorque de ses collègues, faute de capacités physiques utiles?  Quelle genre de personnalité a-t-elle? Car disons-le, certaines femmes sont vraiment du genre aguicheuse/chieuse.  Le string qui dépasse du pantalon de travail taille basse, c'est courant, assortie à la petite camisole sous la chemise de travail déboutonnée.  Et surtout, n'allez pas dire à la dame qu'elle doit corriger sa tenue vestimentaire, elle criera au sexisme et au harcèlement.  Pourtant, les femmes veulent l'égalité, alors conformez-vous à la tenue vestimentaire asexuée; t-shirt sous la chemise, pantalon taille régulière, chandail et chemise rentrés dans le pantalon.  La sécurité au travail l'exige, faites comme tout le monde.

Pour ce qui est de retourner à ses chaudrons, je me le suis fait dire par des filles, lors d'un retour sur les bancs d'école!  Et oui, il n'y a pas que les hommes pour peuvent être bête comme ça.  Et plus on avance avec la nouvelle génération, pire c'est, tenez-vous le pour dit.  

Ceci dit, j'ai une amie camionneur.  Je lui lève mon chapeau pour sa détermination.  Je ne l'ai pas entendu chialer contre les méchants hommes dans son milieu.  Ce doit être très exceptionnel, je suppose??? De toute manière, celui qui va se risquer à l’écœurer en prendra certainement pour son rhume.  Et c'est une femme compétente, belle, intelligente et volontaire. Je t'aime Nancy!  

Tant qu'à être dans les revendications, à quand des réclamations pour avoir plus d'hommes dans les milieux typiquement féminins, comme l'éducation, les services de garde, l'infirmerie, la bureautique, etc?  À quand le droit des pères d'être "au foyer" pour voir à l'éducation de la marmaille?  À quand la place égalitaire des pères pour la garde partagée?  Et à quand la présomption d'innocence des hommes face aux accusations trop souvent mensongères des femmes?  Et quand est-ce que les féministes vont se réveiller et militer contre l'islam et toute sa propagande anti-femmes???

Pour terminer, Mesdame Julie Miville-Dechêne, Judith Lussier, Sarah Labarre, grandes militantes que vous croyez être, je vous invite cordialement à venir passer une journée dans le bois, avec la scie mécanique au bout des bras, à faire une vraie job de bras, à suivre le rythme et à fournir l'effort soutenu pendant toute une journée.  Une vraie journée de gars, comme les gars.  Vous qui militez pour l'égalité, commencez déjà par descendre de vos talons hauts et à mettre en pratique ce pourquoi vous militez.  Quand vous aurez réussi à le faire, vous pourrez alors au moins dire que vous savez de quoi vous parlez.


 #Égalité, #condition masculine, #féminisme, #Quota d'employées féminines











4 commentaires:

  1. Adopter la discrimination positive en emploi équivaut à faire la promotion de la médiocrité. L'état lamentable de la fonction publique québecoise où cette pratique est en vigueur nous le démontre sans autre forme de procès !

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    1. Je crois sincèrement que le premier critère d'embauche, peu importe le type de poste, ce doit être les qualifications professionnelles et dans ce sens, je suis complètement d'accord avec vous.

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  2. Tout à fait d'accord avec tes propos!
    Je suis entrepreneur briqueteur-macon, et je ne vois pas une femme faire ce que l'on fait.
    Hier, au super c, la caissière m'as demandé de mettre ma caisse de 12 spaghettinis dans mon panier d'épicerie, car il était trop pesant pour elle, je lui ai dit de faire sa job comme un homme sinon, d'aller travailler ailleurs.
    Ca ne pesait pas grand chose un carton avec 12 spaghettinis, elle était trop lâche pour le faire.
    Naturellement, les femmes ne sont pas toutes comme cette femme qui fait le minimum.
    On doit engager les meilleurs employés sur la construction (compétence et son rendement)
    Très peu de femmes pourraient suivre notre cadence (de 800 à 1000 briques par jour)
    (De 200 à 400 blocs de béton par jour) Travailler régulièrement à 40 à 60 pieds dans les airs et plus certaine fois.
    Pour ma part, j'en engagerai jamais, car je doit engager les meilleurs pour rester une entreprise compétitive par rapport aux autres. Mais on va me traiter d'être misogyne.

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  3. J'ai été carrossier, je me suis spécialisée en débosselage, finition, préparation pour la peinture et esthétique automobile. J'ai développer des capacités physiques honorables. J'ai adoré ce métier. Je me suis blessée et j'ai dû abandonner. Par contre, j'étais compétente dans mes fonctions et je suis heureuse d'avoir eu ma chance dans le domaine. Maintenant, je suis adjointe administrative (j'avais déjà acquis ces compétences par le passé). Quand un médecin m'a clairement signifié que je devais sortir de la profession, j'étais pas mal découragée. Heureusement, j'avais plusieurs cordes à mon arc. Mais je comprends votre position. Pour une femme, comme je le mentionne dans mon texte, certaines peuvent très bien accomplir toutes ces tâches physiques comme les hommes, mais nous sommes loin de la majorité.

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