En réponse à une question dans le cadre d’un billet de
Madame Judith Lussier, publié le 21 juillet 2015. (http://journalmetro.com/opinions/prochaine-station/811896/si-tu-etais-une-femme-juste-une-fois/#comment-2154100922) :
« André
St. Clair Sue45 • il y a 11 heures
Pouvez-vous nous expliquer
pourquoi vous êtes plus crédible que Mme Lussier?
Aussi, si je comprends bien votre
raisonnement, les féministes n'ont aucun argument valable, puisque, selon vous,
nous avons atteint l'égalité totale et complète entre les sexes? Votre
certitude repose sur quoi ? »
Je ne prétends pas être plus ou
moins crédible que Mme Judith Lussier, ni que l’égalité totale et complète est atteinte. Et à mon avis, l’égalité au sens où vous l’entendez
et l’exigez ne pourra jamais exister. Je dis simplement comme vous qu'il
serait important de porter les chaussures de l'autre.
Je suis une femme, alors je
connais bien la condition féminine et ses difficultés (finances, famille,
conditions salariales, sécurité, etc.). J'ai pratiqué une profession
non-traditionnelle et j'y ai fait ma place sans trop de difficultés. J'ai aussi côtoyé des hommes qui se font
retrancher dans le fond de la barrique humaine, comme s'ils étaient des
sous-hommes, des machines à fournir du fric aux dames "injustement
traitées" et des monstres juste par leur condition d'homme et je trouve
que c'est exagéré.
Le type d'homme que madame Lussier et ses semblables passent leurs journées
à fustiger n'est pas une généralité, mais c’est ce qu’elles tentent de nous faire
croire. Le féminisme a sa place, comme le syndicalisme, pour protéger les
droits humains et apporter des améliorations des conditions de vie, dans toutes
les sphères d’actions. Mais ce féminisme-là…
Là où le bât blesse, c'est
lorsque la problématique est traitée comme étant une généralité, une
norme. J'ai vu et j'ai des preuves de la corruption judiciaire que nient
Mme Lussier et sa copine Sarah Labarre. J’ai des preuves de la destruction familiale,
de fausses accusations proférées par une dame (elle ne mérite même pas cette
appellation) à l'encontre d'un père. Il
existe des centaines voire des milliers de dossiers du même genre. Dans ce dossier, (entre autres) c'est
justement Madame qui s'est rendue coupable de crimes odieux, qu'elle a admis et
pour lesquels son statut de "Ste-Mère et Ste-Femme Misérable" lui a
justement permis de se la couler douce et de continuer son travail de
destruction contre son ex et ses propres enfants, tout en empochant le pactole
en pension alimentaire, injustifiée de surcroît vu la supériorité évidente, prouvée (et qu'elle a tenté de cacher) de
ses revenus. Et ce cas est loin d'être unique. Depuis le début de ces événements, j'étudie et je découvre des situations semblables et je vois une autre
facette de la dimension humaine et des attaques constantes et destructrices du
féminisme radical à l’encontre des hommes, des pères, et je ne peux pas adhérer
à cette forme de pensées dogmatiques et abrutissantes, générées par la haine et
le dégoût du mâle.
Les hommes et les femmes
pourraient cohabiter de façon plus harmonieuse s'il n'y avait pas, de part et
d'autre, des radicalistes pour seriner la haine de l'autre. Je considère
que Mme Lussier fait partie de ces radicalistes destructeurs, qui ne feront
jamais rien de plus que de semer la discorde en insultant tout le monde et en
faisant feu de tout bois, sans jamais apprécier ce qui est appréciable, sans
jamais reconnaître le progrès déjà réalisé. L'égalité complète n'existera
jamais au sens où vous (et vos analogues) la souhaitez. Ce n'est pas une
question d'égalité, mais plutôt une question de partenariat et de respect de
l'autre qu'il faut rechercher. Au lieu de cela, c’est devenu une guerre
de pouvoir.
Je suis d'accord qu'à tâches
identiques doit être attribué un salaire identique. Je veux aussi le respect de la personne que
je suis, le respect et l’écoute de mes idées, le respect de mon corps, de ma
sécurité et de mes droits, tous mes droits.
Je veux ce même respect pour les hommes.
Je veux aussi une justice égale pour tous. Pour un même crime, une même mise en
accusations et une même peine. Pour les
droits de l’un, les mêmes droits pour l’autre.
Si Mme Lussier a le droit d’insulter tout le monde et de faire de l’intimidation
par sa hargne coutumière et ses insultes à l’endroit de ceux qui sont ses
détracteurs et qui s'opposent à ses idées, incluant les femmes comme moi, qui croient en un partenariat réel
homme/femme, il devrait en être de même pour ces derniers, non? Et inversement, si ces comportements sont
punissables et doivent être réfrénés, c’est aussi valable pour elle. « Ce qui est bon pour Pitou est bon pour
Minou. » Nous avons tous des
droits, mais aussi des obligations envers nous-même et envers nos semblables.
C’est en partageant des opinions
et en s’ouvrant à la vision des autres qu’on peut arriver à des résultats
positifs. Dans les conditions actuelles
du débat, il ne peut rien sortir de valable pour l’amélioration des conditions
masculine ou féminine, ce qui confine à une impasse plus destructrice encore.
Je ne crois pas que la population
masculine occidentale véhicule la « culture du viol ». Je ne crois pas qu’ils sont tous ignares et
grossiers envers la gent féminine. Je ne
crois pas non plus que le féminisme soit indispensable sous sa forme
actuelle. Il s’apparente maintenant
beaucoup plus à de la répression totalitaire.
Ce qui n’est pas une option pour obtenir de meilleures conditions de
vie, tant chez les femmes que chez les hommes.
Venant des radicaux, d’un côté
comme de l’autre, je retrouve beaucoup d’insultes et de menaces directes. Je n’ai insulté personne en le traitant d’abrutis,
de vieux con, de « dude » (épithète d’adolescents) et autres trucs du
même genre. Je n’ai jamais traité de « trou
de cul », sale raciste, salope et autres qualificatifs disgracieux les
gens qui ne sont pas d’accord avec mes vues.
Ça s’appelle du « respect ».
Et je n’ai jamais écrit ouvertement et/ou admit comme acceptable puisque
garder en commentaire autorisé, des insultes et des menaces comme celles-ci :
Jean-François
Mercier.
T’es pas
rienq’ un gros cave, t’es un crisse de gros trou de cul. Un trou de cul qui
vaut pas mieux qu’un chien, apparement: car même les chiens comprennent le sens
du mot “NON”.
Jean-François,
les femmes valent mieux que de la nourriture, contrairement à ce qu’en pensent
les autres gros caves qui ont renchéri dans le slut-shaming.
Ta
“pensée du jour” est également raciste, car elle instrumentalise et enferme le
peuple Éthiopien dans un misérabilisme qui pue la marde.
Bravo
pour ton privilège de dude cis blanc Nord-Américain qui contribue au racisme,
au sexisme et à la culture du viol, han.
#CultureDuViol
: “Je ne mettrai jamais la faute sur la fille qui se fait violer, mais je
la blâme en tabarnac”.
Ce type est abominable.
Ce type est abominable.
Tuons-le.
Il n’avait qu’à ne pas répandre des propos qui promeuvent la culture du viol et
qui placent le blâme sur la victime et non sur l’agresseur. IL L’A BIEN
CHERCHÉ.
Je NE
PEUX PAS suivre un mouvement qui se permet de tels propos et les considère
comme acceptables.